Archives mensuelles : janvier 2012

Anonymous. Qui sont-ils ? Que font-ils ?

Anonymous - transcription disponible ci-dessous

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Transcription

Anonymous. Qui sont-ils ?

Anonymous est une communauté d’humains où tous s’expriment en utilisant un seul et même pseudonyme : Anonymous.

Ce principe a notamment été popularisé par le site 4chan qui, de surcroît, ne conserve les adresses des visiteurs que sur un temps très court.

Que font-ils ?

90 % : Le « Lulz » : Partager du LOL, de l’humour principalement à l’aide des
images et des vidéos.

10% : Hacktivisme = Hacker + Activisme

Les « Hacktivistes » d’Anonymous

Un slogan : « We are Anonymous. We are Legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us. »
Une traduction française pourrait-être : « Nous sommes Anonymes. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Préparez-vous. »

Une cause : Protéger les droits de l’homme et notamment la liberté d’expression

Des armes : Diffuser l’information, Rendre indisponible un site Internet en le saturant de demandes de connexion (connue sous le nom d’attaque DDOS)

Des cibles : Église de Scientologie, Tunisie, Égypte, Hadopi…

Parmi ces 10% d’activistes, 10 % font parti de Lulzsec (chiffre plus qu’approximatif).

Les « Hacktivistes Black Hat » d’Anonymous

En Bref : des anonymous dont le but est de nuire à certaines organisations (entreprise, institutions…) en révélant le contenu de leurs bases de données.
Le terme « Black Hat » vient des chapeaux noirs que portentles méchants dans les westerns.

Une arme : Entrer dans les bases de données pour récupérer leur contenu (Injection SQL)

Des actions : Fuites de documents du FBI, des données bancaires de clients Sony, 430 Mo de données financières d’Universal…

en bref

Anonymous n’est pas un mouvement de piraterie du web. C’est une communauté où la liberté d’expression se traduit par un anonymat radical

Sources

Merci à Kévin Legrand pour l’idée initiale, Cyril et Garfunk pour les débats qui ont conduit à la seconde version ainsi qu’à Florie Guibert, Agnès H. et Samy Rabih pour les corrections.